Voici le dernier article édité dans le JIR sur la réserve marine. Y'en a eu un autre dans le quotidien de vendredi, j'essairai et de le retrouver pour le mettre sur le forum. A+
Mers et océans Les kitesurfeurs ont trouvé une place… bancale ? CLICANOO.COM | Publié le 8 juin 2008
Mercredi
dernier s’est déroulée la dernière réunion de concertation à la
sous-préfecture de Saint-Paul concernant l’arrêté réglementant la
circulation des navires, des engins de plage et les sports nautiques au
sein de la réserve marine. Dans ce texte, les kitesurfeurs, dont le
nombre est en constante augmentation, ont désormais deux zones
d’évolution bien délimitées. Toutes deux à La Saline. La première se
situe au niveau de Planch’Alizées et il faudra partager avec les
véliplanchistes et autres kayakistes du club nautique de l’Ouest. La
deuxième se trouve au niveau de Petit Trou d’eau. Un lieu réclamé à
corps et à cris par les kitesurfeurs pour qui “c’est la seule zone pour
apprendre à naviguer dans l’île”. C’est sur ce même site, à proximité
d’une zone sanctuaire, que fin mars, certains adeptes avaient été
verbalisés. Le compromis présentait par la Diren mercredi réserve une
zone d’évolution pour ce sport au sud du sanctuaire et même au-delà de
la barrière. Ce n’est pas suffisant pour les pratiquants. Laurent
Moretti, président de la commission kite au sein de la ligue
réunionnaise de vol libre, les représente.
“Un bon compromis”Il lance : “Dans ce projet, totalement remanié par
rapport à ce qui nous avait été présenté trois semaines auparavant, on
nous a sucré une petite zone, la seule à proximité de la plage. Cela
nous oblige à remonter au sud voile en l’air, soit 30 m de gréement, à
pied. Dans aucun spot au monde, la mise à l’eau se fait sous le vent.
C’est la période la plus dangereuse en kite. Cette décision va à
l’encontre de la sécurité”. Raison invoquée pour ce nouveau zonage, un
contrôle facilité pour les éco-gardes afin d’éviter toute intrusion
dans le sanctuaire. Pour la Diren, il s’agit “d’un bon consensus. La
superficie autorisée est conséquente. Les kitesurfeurs ont obtenu ce
qu’ils pouvaient avoir. Et ce n’est pas l’idéal, le conflit d’usage
avec les baigneurs sur cet espace est extrêmement important. C’est une
plage très fréquentée”. D’ailleurs, la Ville de Saint-Paul projette d’y
implanter un poste de surveillance. Ces arguments ne font pas mouche
chez les kitesurfeurs. Ils ne veulent pas en rester là et se tournent
vers le préfet pour obtenir “un retour au zonage initial”.
L’arrêté, que les services de l’État présentent comme définitif,
devrait être signé incessamment sous peu par le préfet.
B.G. - Trois communes encore hors du GIPSur cinq communes, seulement deux ont à ce jour intégré
le GIP. Saint-Leu et Trois Bassins participent d’ores et déjà au
fonctionnement de cette structure gestionnaire aux côtés des services
de l’État, du Département et de la Région. L’Étang-Salé a délégué cette
compétence à la Civis. Or, l’intercommunalité du Sud n’a toujours pas
donné sa position sur son intégration ou pas. La commune des Avirons
idem. Quant à Saint-Paul, là où le territoire de la réserve est le plus
étendu, rien n’est encore décidé. D’autres dossiers sont prioritaires
pour la nouvelle équipe municipale. Mais ce n’est pas exclu. Rappelons
que la décision de ne pas faire partie du GIP était celle d’Alain
Bénard. Une rencontre entre Huguette Bello et le préfet est programmée
le 17 juin. Cette question, parmi d‘autres, devrait être évoquée.
Toutes les collectivités, parties prenantes, participent au financement
du GIP. Celui-ci dépasse pour 2008 les 770 000 euros.