mat de mac 974 Admin
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| Sujet: article sur le windsurf à la reunion dans le JIR - clcianoo Ven 25 Jan - 2:16 | |
| voila le lien : http://archives.clicanoo.com/index.php?page=article&id_article=173239&var_recherche=windsurf LoisirsLibres comme l’airCLICANOO.COM | Publié le 18 janvier 2008Alors que l’Île s’est taillé une réputation de spot radical aussi bien en windsurf qu’en kite-surf, les pratiquants locaux n’ont jamais été aussi nombreux à profiter des conditions exceptionnelles offertes par la Réunion. Un temps dans le creux de la vague, la planche à voile redevient même un sport à la mode, aussi facile que plaisant, grâce aux progrès du matériel. La presse aime bien le sensationnel. Alors, quand les magazines de windsurf s’intéressent à la Réunion, c’est toujours pour vanter le côté radical de ses spots qui réunissent grosses et puissantes vagues, vents violents et monstres sous-marins capables de vous dévorer tout cru. “Dans un récent numéro de “Planchemag”, on voit une photo de planchiste réunionnais entrain de se mettre à l’eau sur le spot de la Ravine Blanche, à Saint-Pierre avec un panneau “attention requins” au premier plan. Mais c’est un photomontage. Il n’y a aucun panneau de ce type sur cette plage”, raconte Nicolas Zabala, du magasin Zeshop à Saint-Pierre. Si l’anecdote ne met pas en péril le tourisme à la Réunion, elle a le mérite de renseigner sur l’image que véhicule l’île aupès des médias et des windsurfers. DES SPOTS ACCESSIBLES“La Réunion a une image hard-core”, reconnaît Julien Calvet, windsurfer aguerri qui enchaînent les voyages au Chili, en Australie, En Afrique du Sud...pour pratiquer sa passion. “Tous ceux qui me parlent de la Réunion en métropole me disent qu’ici tu peux te faire éclater par des grosses vagues”. Des pros hésiteraient même à venir naviguer dans les parages par peur, justement, de se faire lessiver par une méchante déferlante et de perdre tout leur matos. “Pourtant, des gars au niveau moins élevé naviguent ici sans aucun problème”, relève Nicolas Zabala. Deux ou trois lieux de pratique sont ainsi réputés pour leur accessibilité. Ce n’est pas encore Maurice et ses lagons adaptés aux familles mais on s’en rapproche. La jetée à Saint-Pierre, l’Étang-Salé, ou encore le lagon de la Saline pour tirer des bords entre deux morceaux de coraux. “La planche était un peu passée de mode quand la pratique de kite a explosé, assure Nicolas Zabala. Mais depuis un an ou deux, il y a beaucoup plus de pratiquants. Il y a même quelques-uns qui reviennent du kite pour se remettre à la planche”. Mais voile en face ou au-dessus de soi, les pratiquants sont de plus en plus nombreux. En kite-surf, la difficulté des spots locaux ne rebute pas les amateurs. Ils débutent généralement à Maurice, achètent parfois leur matériel là-bas grâce à des prix imbattables, et se mettent aux choses sérieuses à la Réunion. Avec la probable interdiction de cette pratique à la Saline, il ne restera bientôt plus que “la gendarmerie”, à Saint-Pierre, pour s’envoyer en l’air. Mais attention. La proximité de la passe et du courant qu’elle génère aura tôt fait de vous emporter au milieu de vagues à la taille improbable et d’un vent à décorner un bœuf. Passé ce petit écueil, à vous les sensations fortes. Si vous êtes branché vol plané, vous choisirez peut-être le kite qui offre des sensations aériennes incomparables. En planche, vitesse, saut et surf vous feront succomber aux plaisirs de la glisse. D’autant plus facilement, que le matériel a beaucoup évolué. “Avant, avec les grandes planches, il fallait un an pour partir au planning (ndlr, quand les planches filent sur l’eau). Aujourd’hui, grâce au matériel beaucoup plus accessible, vous y arrivez en une semaine”, confie Nicolas Zabala. Même chose pour le kite. Sur les immenses plages de Rodrigues et de Maurice, vous réussirez vos premières sorties en l’espace d’une semaine. De quoi rapidement devenir accros à l’adrénaline. J.-Ph.L. OÙ NAVIGUER ? Ce n’est pas compliqué. La pratique du kite-surf se résume essentiellement à deux spots à la Réunion. Le premier, le plus facile, mais menacé d’interdiction avec la mise en place de la réserve marine, se situe au lagon de la Saline. Il permet aux débutants de tirer des bords sans se prendre trôp la tête avec la sécurité. Le second est à Saint-Pierre. Surnommé “la gendarmerie” pour être juste en face d’une caserne de militaires, il offre des conditions moins accessibles : Vent fort, vagues et surtout courant à cause de la passe située en plein milieu du spot. Mieux vaut être sûr de soi avant de s’aventurer là-bas. Les meilleurs pourront s’amuser à passer et repasser sur la barrière de corail pour profiter des vagues ou tout simplement pour tirer des bords plus long. En planche, les endroits sont un peu plus nombreux. En été, La Possession et Boucan-Canot sont tout indiqués pour filer sur l’eau à vive allure. La jetée, à Saint-Pierre, permet également de naviguer en toute sécurité. La mise à l’eau se fait en toute sécurité à Terre-Sainte. Les habitués tirent ensuite des bords derrière la digue. Toujours dans la catégorie “difficulté moyenne”, l’Étang-Salé offre un éventail très large de possibilité : radical, en cherchant absolument à surfer les plus grosses vagues ou plus facile, en naviguant au large derrière la barrière de corail. Enfin, le spot le plus extrême et le plus réputé de l’Ile est Ravine Blanche. Mise à l’eau périlleuse, vague puissante, vent fort. Même certains pros rechignent à y aller. Les amateurs de sensations très fortes savent en revanche le privilège de naviguer ici. KITE OU WINDSURF, À VOUS DE CHOISIR ! Difficile de choisir entre les deux disciplines. Très à la mode, le kite offre des sensations fortes, notamment grâce à la possibilité de rester de longues secondes dans les airs. Ce sport est d’ailleurs affilié à la Fédération française de vol libre. En funboard, les sensations de vitesse devraient être plus fortes. Mais tout est affaire de goût et de feeling. Dans les deux cas, vous serez en contact direct avec l’une des forces de la nature les moins maîtrisables : le vent. Quant aux tarifs, la différence entre les deux disciplines est minime et le budget initial est conséquent. Comptez environ 1 000 euros pour la voile de kite, 380 euros pour le mécanisme de contrôle et 700 euros pour la planche. Une deuxième voile est conseillée. En windsurf, il vous faudra deux voiles pour couvrir un maximum de conditions (500 euros l’unité), une planche (1 100 euros ), un mat et un wishbone pour 400 euros. Soit 2 500 euros au final. Si l’addition est trop salée le marché de l’occasion représente une alternative intéressante. copyright clicanoo | |
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